Après une chirurgie il peut exister des douleurs cicatricielles persistantes, même plusieurs semaines après cicatrisation et en l’absence de cause locale. Autour de la cicatrice se délimite une zone avec des douleurs spontanées de type neuropathiques, ou au touché, on parle alors de zone allodynique.
En plus des traitements locaux comme les patchs de lidocaïne, la toxine botulique ou les patchs de capsaïcine, votre médecin pourra vous proposer une infiltration cicatricielle dite « loco-dolenti ». Le principe est d’aller infiltrer la zone douloureuse avec un mélange antalgique à base d’anesthésiques locaux. Le geste est réalisé en condition d’asepsie sous contrôle échographique afin de préservées les structures vasculo-nerveuses sous-jacentes. Une sédation est systématiquement proposée afin d’améliorer votre confort durant ces injections.
Les mécanisme sont multiples, à la fois par inhibition de l’amplification du signal douloureux par l’anesthésie, par limitation des mécanismes inflammatoires locaux grâces aux propriétés du mélange, et par libération des petits rameaux nerveux de la cicatrice par hydrodissection. Il faut distinguer cette technique de la mesothérapie.
Cela a pour effet de limiter la zone allodynique et de diminuer l’intensité des symptômes. Il est parfois nécessaire de répéter les séances. Cette technique peut être combinée avec d’autres comme un bloc périnerveux ou les autres traitements topiques. Cette technique est simple et sûre. Les complications sont exceptionnelles.
La sortie se fait le jour même en ambulatoire (avec un accompagnant en cas de sédation).
Lombalgie chronique
Aussi il est possible qu’après une première consultation avec un praticien vous soyez adressé à un autre médecin de l’équipe pour la suite de votre prise en charge.
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